Puisque nous ne pouvions pas franchir le Vénézuéla pour nous rendre au Brésil, nous n’avions plus le choix, il fallait revenir sur nos pas. Nous avons donc débuté une descente infernale pour rejoindre la première frontière terrestre avec le Brésil. Elle se trouve en Amazonie péruvienne, pour cela nous avions 6.000 km à parcourir que nous projetions d’effectuer en 12 jours maximum. Il en fallait plus pour démotiver les Boudubouts !

 

Nous n’avions pas l’intention de faire du tourisme sur cette route du retour puisque nous avions tout découvert à l’aller sur ce trajet qui nous a pris cinq mois. Nous nous limitions à admirer les beaux trucks américains sur la route.

Nous avons roulé 10 heures par jour, mais cela ne nous a pas empêché de profiter de l’heure de l’apéro le soir venu.
 

Parfois des surprises inquiétantes s’offraient à nous. Ici un passager clandestin profite d’un camion de transport de véhicules pour se faire transporter gratuitement.

Sur la route de drôles de pèlerins qui portaient des croix et statues affrontaient la circulation intense de la panaméricaine.



 

Nous avons retrouvé sur plusieurs centaines de kilomètres l’Océan Pacifique d’un côté et le désert de l’autre. C’était quand même long et monotone la panaméricaine, heureusement les bivouacs en bord de mer nous ont fait oublier la fatigue.

Sur la route on a vu un peu de tout et notamment de drôles de transports de marchandises. Les stations services sont nombreuses, immenses et vides.


 

L’Océan Pacifique terminé, il a fallu franchir la Cordillère des Andes et franchir des cols à plus de 4.000 mètres, mais on connaît bien cet exercice.

Nous avons franchi la Cordillère des Andes, nous sommes arrivé en Amazonie péruvienne. Nous atteignons enfin le Brésil à la nuit tombée, dans le petit village de Assis Brasil Nous avons réalisé l’impossible 5.740 km en 11 jours, soit plus de 500 kilomètres par jour sur les routes de Colombie, d’Equateur et du Pérou. L’Amazonie brésilienne s’offre à nous !

Nous avons fait quelques kilomètres depuis la frontière pour nous accorder une journée de repos après ce terrible périple de 6.000 km. Une très belle piscine naturelle nous a tendu les bras et nous avons terminé la soirée dans un camping avec piscine … le bonheur !

Didier CUJIVES

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